Take my Andes est une association étudiante d'entreprenariat social née en 2014. Elle est le fruit d’un groupe de 6 élèves de l’école Centrale de Nantes déterminés à effectuer des actions significatives au Pérou. Après de nombreux efforts afin de récolter les fonds nécessaires au bon déroulement de leur projet, cette petite équipe s’est rendue dans le village de Ccallpapata, dans les Andes, pendant l’été 2015 afin de construire une école et participer à la construction d’une cuisine améliorée.
Depuis, la vocation de Take my Andes est d'instaurer un système d'aide humanitaire durable en matière d'éducation et d'alimentation. C'est pourquoi chaque été, une nouvelle équipe d'étudiants en 1ère année de Centrale Nantes part dans le sud du Pérou pour apporter son soutien dans des villages paysans défavorisés.
L'entrepreneuriat social vise à renforcer le pouvoir d'agir des personnes afin que celles-ci améliorent leurs conditions de vie, et ce de manière pérenne sur les plans économique, social et environnemental. C'est dans cette optique que, pendant toute l'année, l'équipe TMA organise des ventes de gateaux, un concert et participent à des concours de projets. L'argent ainsi récolté sert à acheter le matériel nécessaire sur place.
"Nous avions une idée, grâce à elle nous avons un projet! "
Take my Andes est directement reliée à l’association nantaise Munay. Créée en 1990 par Monique Manya, cette association a pour but de venir en aide à plusieurs zones rurales péruviennes en soutenant de nombreux projets, notamment en encadrant de jeunes volontaires tout au long de l’année. Les domaines d’action de Munay sont multiples : ses membres se battent pour améliorer l’éducation, la santé, éliminer les problèmes de malnutrition, etc.
C'est grâce à Munay que nous avons des contacts péruviens privilégiés sur place. Ce sont les villages eux-mêmes qui expriment auprès des correspondants péruviens de Munay leurs besoins, qui nous transmettent ensuite ces informations. Nos actions d’aide sur place sont donc en adéquation totale avec les besoins spécifiques des villages. Les écoles et les serres que l’on construit chaque année sont la manifestation concrète des demandes des paysans.